Un viticulteur vient de planter 5000m2 de vignes à 6 metres de mon habitation.

15/05/2020

Habitant depuis 15 ans dans cette maison il y avait jusqu’alors un prés devenu friche, des vergers qui entouraient le petit terrain de mon habitation. Cette végétation me protégeait des épandages de produits sur les cultures de vignes alentour. Il y a un an, un viticulteur a acheter cette friche classée haute cote de Beaune pour en faire une vigne. (je n’ai malheureusement pas été mis au courant de la transaction et lorsque je l’ai su on m’a fait comprendre que la Safer était là pour donner la priorité aux agriculteurs. J’ai essayé par la communication verbale de faire comprendre à ce viticulteur que j’allais être exposé n’ayant plus de protection naturelle. J’ai proposé d’être l’acquéreur d’une partie de ce terrain afin d’y effectuer une redécoupe autour de ma maison délimitant une zone végétalisée de protection. Il n’a rien voulu entendre, prétextant qu’il avait du matériel aux normes pour pulvériser, que lui même n’était pas malade que son père âgé de 70 ans ne l’était pas non plus…etc…
Aujourd’hui ,tel que je l’avais anticipé, force est de constater les séquences d’épandage et le nuage de produit qui s’élève derrière les tracteurs. L’odeur et les particules se ressentent sur le visage par vent d’est. Mes enfants ont du rentrer dans la maison lors d’une pulvérisation. Lorsque je filme ou prends des photos, ces viticulteurs se sentent agresser. Je leurs réponds que je n’ai pas d’autre moyen pour apporter la preuve du non respect des règles sanitaires (vent inférieur ou égal à 3 sur échelle de beaufort, produit épandu restant sur la parcelle) de l’exposition et de la mise danger de la santé des habitants riverains.
Depuis la plantation de cette vigne à coté de ma maison, je suis dans une phase d’observation, de collecte d’informations légales et réglementaires pour pouvoir argumenter mes réclamations.
J’aurais besoin de conseils et de contacts pour monter un dossier et faire évoluer les choses avant que les relations dégénèrent sachant qu’aujourd’hui elles sont particulièrement tendues.

1er mai 2020