Un cas banal: allergies, asthme

07/09/2016

Nous sommes un cas banal. Nous avons quitté la ville pour fuir sa pollution (dans les années 80) et nous avons simplement changé de pollution. Le bruit et les gaz d’échappement contre les pesticides, les fongicides et les désherbants. Le problème est général. Ici notre maison est entourée de champs (culture blé/tournesol), elle est située à 50 m du champ le plus proche. Nous avons quand même des haies plus ou moins denses. Il n’y a actuellement pas plus de trois à quatre traitements par an mais il vaut mieux à ce moment-là rester à l’intérieur. L’odeur est parfois très forte et « prend à la gorge ». Souvent l’agriculteur ne respecte pas la législation et traite malgré un fort vent. Il a même un jour commencé alors que le temps était menaçant, a continué sous la pluie et a fini sous un déluge ! Notre fils ainé était sous Ventoline jusqu’à ce que ses études l’amènent à vivre en ville. Il rechutait quand il revenait chez nous. Je suis moi-même soignée pour des « allergies ». Nous avons eu une petite chienne qui a dû être amenée 2 fois en urgence chez le vétérinaire, elle s’était empoisonnée en traversant des champs qui venaient d’être traités. Les utilisateurs de ces produits ne se rendent pas compte de leur toxicité ou ne veulent pas y penser. Il y a si longtemps qu’ils les utilisent, ils en sont « dépendants ». Au cours d’une réunion de communauté de communes, des agriculteurs se félicitaient « du bon air » que l’on respirait ici. J’ai protesté… et j’ai au droit à un « Et qu’est-ce qu’elle a celle-là ! ». La situation est grave mais le pouvoir des fabricants est immense, aussi sans une prise de conscience générale nous continuerons à nous empoisonner et à empoisonner la planète.