Viticulture: Préjudice physique et mental

04/07/2016

Nous habitons à 50 mètres de vignes de part et d’autre de notre maison dont 7 viticulteurs différents sont propriétaires pour une partie , donc chacun d’entre eux sulfate à des moments différents , sans tenir compte des heures de repas , de la vitesse du vent , de l’école toute proche et ce , y compris lorsque des traitements (itératifs) ont été effectués contre la flavescence en 2015.

Nous n’avons pas été prévenus. Le maire, que j’ai contacté, a objecté qu’il n’était pas au courant des dates de traitements !

Je l’ai alerté à plusieurs reprises sur le fait que des viticulteurs traitent par vents supérieurs à 19km/h, qu’ils n’arrêtent pas leurs turbines quand ils arrivent en bout de rang, sulfatant ainsi les maisons proches et les enfants jouant dehors, je lui ai signalé que nous faisions des vidéos comme preuve. Il n’a jamais rien entrepris, nos interventions sont restées sans suite.

Jeudi 6 mai 2016 à 6h du matin nous avons été réveillés par le sifflement (insupportable: cela aussi est une nuisance ) des turbines ( interdites à la vente) et nous sommes précipités pour couper la ventilation, fermer les fenêtres. Nous subissons un préjudice physique ( j’ai des problèmes respiratoires, des céphalées …) et moral car cette situation engendre un état de tension permanente.

Dans le village il y a eu beaucoup de décès suite à des cancers ( pancréas, sein… ) et il y a des gens atteints depuis quelques années par ces maladies. Des statistiques et une enquête de santé publique serait judicieuse. Nous adhérons à GF et allons tenter d’agir via un collectif constitué depuis peu, à l’initiative de parents d’élèves d’un village proche et concernés au même titre, leurs enfants étant dans une école que surplombent les vignes d’un viticulteurs de mon village qui sulfate sans vergogne, les enfants étant en récréation. Une rencontre a été proposée ce jour à des membres du collectif Mâconnais par la CAVB et le BIVB à suivre…