L'un de nos voisins du lotissement a développé un lymphome. C'est le quatrième cas dans notre village en cinq ans (pour 200 habitants).

16/04/2016

Nous possédons un pré à chevaux enclavé dans des cultures (distance 0 mètre) et une maison d’habitation située au sein d’un lotissement de 7 maisons entourées de champs cultivés.
Le système de culture est classique (colza-blé-orge) avec du pois de temps en temps.
La fréquence des traitements est de 50 par an (tous pesticides confondus) avec des pics de mars à septembre.
Symptômes récurrents (pendant les traitements exclusivement) : picotements de la langue, maux de tête, fatigue anormale, rhinites. Pour notre dernier fils dont la grossesse s’est déroulée au milieu des traitements, les symptômes sont plus ennuyeux. Au printemps, il vomit tout ce qu’il ingère pendant une semaine et cela peut se reproduire en été (jamais en automne-hiver). La médecine traditionnelle n’apportant ni explication, ni solution, nous avons été consulter un spécialiste de Shiatsu qui a diagnostiqué un engorgement du système foie-vésicule biliaire dû à un excès de polluants. Suite à une cure de désintoxication du foie par des plantes, nous avons provisoirement réglé le problème.
Dans les prés, nous tentons désespérément de faire pousser des haies afin de nous protéger mais les herbicides les empêchent de pousser, voire éliminent les plantations (le feuillage est curieusement grillé du côté des champs et vert de l’autre côté, c’est assez caractéristique).
Concernant les chevaux qui respirent, voire ingèrent les pesticides et les solvants associés, il est difficile d’établir une corrélation entre leurs maladies et les polluants (l’un d’entre eux à fait un AVC en 2015).
En revanche, l’un de nos voisins du lotissement a développé un lymphome. C’est le quatrième cas dans notre village en cinq ans (pour 200 habitants).

Outre ces effets inquiétants sur la santé, il faut aussi signaler la gêne permanente occasionnée par les traitements qui nous obligent à manger à l’intérieur, à fermer les fenêtres, à déplacer les animaux, à reporter voire interrompre en catastrophe des travaux d’entretien dans les prés, etc. Nous en discutons assez facilement avec les deux agriculteurs du secteur (deux agriculteurs pour deux cents hectares cultivés) même si l’un d’entre eux a déjà « douché » toute notre famille au sens propre un jour de grand vent (nous avons eu des nausées et des vertiges instantanés puis des maux de tête pendant une semaine).
Dernier point à signaler : notre pré se trouve à proximité d’un périmètre de captage qui n’est toujours pas clôturé. L’agriculteur continue à déverser engrais et pesticides au-dessus de la source sans être inquiété, à la différence de nos 3 chevaux (pourtant situés hors périmètre), dont le fumier accumulé pendant l’hiver, et que nous donnons à ceux qui en veulent, devrait être déplacé, à la brouette, à plus de deux cents mètres de leur abri. Deux poids, deux mesures. Il est temps que les choses avancent. Merci pour tout ce que vous faites !

Monsieur X