Je peste contre les pesticides

23/03/2020

Nous vivons avec nos 4 enfants en zone rurale, en bordure immédiate d’une très grande parcelle agricole de 10 hectares, et nous nous trouvons sous le vent de tout ce qui y est pulvérisé, en moyenne six à huit fois par an. Nous entretenons des relations aussi régulières que possible avec l’agriculteur exploitant, qui n’est autre que le fils du maire du village, ancien agriculteur lui-même, pour dire la problématique que nous rencontrons. Un de nos bâtiments est situé à moins de 10 mètres de la zone d’épandage, nous possédons également un herbage contiguë où notre fille élève des chevaux.

Nous avons obtenu sur vos conseils, que nous soit communiqué le nom des produits pulvérisés, et l’agriculteur nous prévient la veille de son intention d’épandre. Malgré tout, cela ne l’a pas empêché hier, de venir « traiter » le champ, comme il dit, alors que la météo prévoyait 21 km/h de vent, avec des pointes à 35 km/h.

Je suis admiratif des maires qui ont le courage d’assumer leurs responsabilités en prenant des arrêtés qui vont dans le sens de la protection de la santé de leurs administrés. Malgré cela, il ne faut pas oublier tous les cas comme le nôtre, ou les habitudes d’une exploitation productiviste des sols et où les conflits d’intérêts manifestes l’emportent.

Nous avons des arbres situés en bordure de la zone d’épandage qui sont morts, inexplicablement…

Nous sommes avec mon épouse, tous les deux pharmaciens. Nous connaissons assez bien l’impact potentiel que toutes ces merdes phytosanitaires peuvent avoir sur les organismes.

Merci et bravo pour la qualité de votre site, riche en éléments d’informations et en moyens d’action.

05/09/19