J'ai développé une maladie de Basedow depuis que j'habite à proximité de verger de cerisiers.

13/06/2019

J’ai 29 ans. J’ai toujours habité à la campagne. J’ai passé un bac agricole en protection de l’environnement et aménagement du territoire, j’ai travaillé beaucoup en tant que salariée agricole (en bio), je connais un peu les techniques culturales, et je me suis installée il y’a bientôt 7 ans dans le Vaucluse, où sont produites les fameuses cerises qui donne sa fierté au pays d’Apt.
Je n’ai jamais vu une culture plus répugnante…
Herbicides et fongicides sont utilisés à outrance. Mais en plus de ça, on pulvérise sur ces arbres toutes sortes d’hormones pour accélérer la maturation, l’arrêter, faire sécher les tiges, faire rougir les cerises, les faire tomber… Mais les traitements ne s’arrêtent pas là ! Une fois cette soupe pulvérisée, une machine fait vibrer l’arbre (peu importe sa taille) pour faire tomber les cerises restées sur l’arbre. On les place alors dans de grandes cuves qui resteront sur les bords de parcelles jusqu’à la fin de la récolte (les cerises s’échelonnent entre mai et août pour les plus tardives.). Ces cuves sont remplies de bromure. Qui permet de conserver la cerise, qui la décolorés qui la rend si savoureuse ! (beurk)…
Bref. Je suis arrivée en Vaucluse il y’a 7 ans. J’habite depuis 5 ans à proximité d’un verger de cerisier mené de la pire des manières. De l’autre côté de la maison il y’a des vignes (dont le mode cultural n’est pas mieux..). Et j’ai déclaré il y’a 4 ans une maladie auto immune de la thyroïde, la maladie de basedow. Je n’ai encore trouvée aucun médecin qui veuille bien reconnaître publiquement que les pesticides sont un facteur déclenchant ET aggravant dans ce type de pathologies.
Notre maison est collée aux vignes et distante de 130 m environs du verger de cerisiers. Mon compagnon a participé, avec Nous voulons des coquelicots, au test des urines, montrant la présence de glyphosate dans les urines, en sachant qu’il était à 1,2 ng/L (plus de 100x la limite autorisée dans l’eau potable.) alors que nous mangeons exclusivement Bio, qu’il travaille chez un maraîcher bio et que nous nous calfeutrons à chaque épandage.
Voilà mon témoignage. Nous nous sentons bien démunis mais je suis si contente d’avoir trouvé votre site ! Merci !

30/05/19