Je viens encore de subir une pulvérisation de désherbant anti-germination. Le champ traité se trouve à la limite de ma propriété, à moins de cinq mètres de ma maison. Les vapeurs envahissent mon domicile, une maison des années 70 avec un rez-de-jardin, donc les pièces de vie se trouvent à l’étage. Bien que je n’aie pas pensé à prendre de photo, la situation est intolérable. Le traitement a eu lieu un vendredi soir à 20 h, alors que je profitais de ma terrasse avec mes invités par une belle soirée. Nous avons été contraints de respirer ces vapeurs.

L’odeur est insoutenable et persistante, provoquant chez moi des picotements, des maux de tête, des nausées et une sensation d’assèchement des voies respiratoires. L’agriculteur responsable ne devrait pas agir de cette manière sans s’assurer que les riverains ne soient pas fortement exposés, comme c’était le cas. Y a-t-il une absence totale de communication et de prévention dans ces situations ? Dans les collectivités, tout est réglementé et ces pratiques sont systématiquement interdites depuis deux ans. Pourquoi les agriculteurs peuvent-ils empoisonner les gens sans retenue, responsabilité ni réglementation ?

Il serait nécessaire, dans mon cas, de prévenir à l’avance du passage du désherbant pour éviter d’être chez soi lors du traitement, car subir cela trois fois par an est insupportable, d’autant plus que la parcelle en question est peu productive, sujette aux inondations et que les écoulements d’eau déversent les agrégats sur mon terrain. Jusqu’à quand ces méthodes vont-elles continuer ?

Il est quatre heures du matin au moment où j’écris ces lignes, et les symptômes m’empêchent de dormir. Si vous avez une quelconque influence dans ce genre de situation, je vous en prie, agissez. Merci.

08/06/2024