Il y avait une haie qui protégeait la maison, elle a été détruite.

24/02/2016

Nous habitons à moins de 50m d’un champ de céréales. Les traitements ont lieur environ une fois par mois. Après les pulvérisations, nous avons des problèmes oculaires, des irritations et démangeaisons, des maux de tête ou encore des fatigues répétées. Pour nous protéger, nous nous mettons à l’abri dans la maison. Il y avait une haie qui protégeait la maison, elle a été détruite. Nous avons proposé de la replanter, mais le refus est catégorique; la perte de surface cultivable est trop importante, et les haies, selon l’agriculteur, abritent des parasites !?
Nous constatons que les feuilles des arbres de notre jardin changent de teinte après les épandages.
Nos animaux ont les symptômes suivant qui apparaissent dès fin mars : éternuement, écoulement oculaire, asthme, toux etc. Les chiens n’ont pas été en consultation, les chevaux oui, et selon le vétérinaire il s’agit de réaction allergique. Il n’y a plus aucun problème courant de l’été.
Même si le vent est au-dessous de 19km/h, nous sommes « pulvérisés » car seule une petite route communale nous sépare du champ!
Dans la nuit du 30 juin 2011, vers 23h, nous avons dû quitter précipitamment notre terrasse, une pulvérisation était en cour; l’odeur forte de térébenthine nous a donné des maux de têtes.
Les odeurs et couleurs des traitements ne passent pas inaperçus; au printemps je suis rentrée rapidement; un nuage ocre envahissait tout le jardin…
Je trouve regrettable que l’on nous catalogue immédiatement d’anti agricole, alors que je suis bien consciente du travail et de l’importance des agriculteurs. Mais je refuse de me laisser empoisonner au nom d’un plus grand rendement!!!!
Madame Y