Glioblastome

09/06/2017

Pendant 2 ans nous avons subi l’épandage sur les bananeraies derrière chez nous en Martinique. Ce sont des migraines qui m’ont alertées d’une substance dans l’air.

Au retour en métropole nous avons choisi un village sur les hauteurs de Besançon, un plateau de pâturages.
Et puis petit à petits nous les avons vus devenir roux et l’herbe morte fût remplacée par des céréales copieusement traitées elles aussi.

Il y a 4 ans de cela mon époux s’est senti très fatigué et après des semaines d’hésitations du médecin , des signes neurologiques ont conduit à l’IRM.

Puis une biopsie à confirmé le diagnostic : glioblastome grade 4.
Tous les spécialistes qui l’ont soigné ont posé la même question:
« Êtes vous agriculteur, travaillez vous avec des pesticides? »

Durant les deux année et demi de chimio deux fois par mois , j’ai posé cette même question à nos malheureux compagnons et force m’est de constater que ce corps de métier paie un lourd tribu.

Certains vivaient près de champs, d’autres près de vergers traités.
Chez nous le vent arrive le plus souvent de l’ouest et les pesticides avec eux.
Le vent souffle toujours sur le plateau et nous sentons avant de les voir les traitements au désherbants.
J’habite à Tarcenay dans le Doubs.

29/09/16