Depuis deux ans, ma fille de 10 ans souffre de maux de ventre, nausées et vomissements, toujours à la même époque.

16/04/2016

Nous habitons dans le Gers, à proximité des vignes, depuis une dizaine d’années. Une étroite route communale sépare la vigne la plus proche de notre habitation. Situé à vents dominants, notre terrain reçoit tous les traitements de la vigne, malgré la petite haie qui le borde. A la « belle saison », quand les machines démarrent, il faut vite rentrer à l’abri et se barricader ! Mes deux filles, mon mari et moi. L’odeur est intenable, impossible de jouer dehors, impossible de manger dehors, impossible de travailler dehors, impossible de respirer. Si j’ai étendu du linge, vite je dois l’enlever. Mais le pire c’est ce que nous ne pouvons pas rentrer : les animaux que nous élevons et les plantes que nous cultivons, sans le moindre produit toxique… pour ne pas empoisonner nos enfants ! Depuis deux ans, ma fille de 10 ans souffre de maux de ventre, nausées et vomissements, toujours à la même époque, début mai. A chaque fois, ça finit aux urgences, mais non, ce n’est pas l’appendicite, c’est « un virus » ! J’ai du mal à y croire, mais les médecins pensent-ils aux pesticides ? Connaissent-ils leurs effets sur les personnes exposées, sur les enfants ? Pas sûr, donc en attendant, on prie pour que ça change. Nous avons tenté de parlementer avec le viticulteur : faute de se convertir en bio, au moins nous avertir des jours et heures d’épandage, et pourquoi pas planter une haie … cela s’avère impossible, trop contraignant !
Monsieur X