Allassac ONGF

18/04/2016

Pourquoi cette association ?

Créée pour donner suite à l’initiative de quelques riverains qui, dès fin 2005, s’interrogent sur les dangers des pesticides agricoles, utilisés en grande quantité à proximité de leurs lieux de vie, ALLASSAC ONGF regroupe des citoyens, en dehors de tout clivage politique, soucieux de leur santé et de celle de leurs familles.

Initialement considérée comme une nouvelle mouvance « écolo », ALLASSAC ONGF a su démontrer avec le temps qu’elle n’œuvrait pas au service d’une simple idéologie, philosophie, et encore moins un quelconque pouvoir politique, mais répondait à un besoin concret et une attente réelle d’une grande part de la population limousine concernée par l’exposition aux pesticides chimiques:

Alerter et protéger les populations des dangers des pesticides

Après bientôt 10 ans d’existence, ALLASSAC ONGF, faute d’avoir atteint les mesures de protection espérées, a su mettre en place une véritable mobilisation citoyenne et instaurer sur la place publique le débat sur les pesticides et leurs impacts sur la santé.

Reconnaissances et soutiens

Au-delà d’un soutien médiatique important, se traduisant par de nombreux reportages télévisés, ALLASSAC ONGF a reçu le soutien de l’association des 280 médecins limousins alertant sur les dangers des pesticides, mais également de l’association PHYTO-VICTIMES regroupant les agriculteurs victimes des pesticides. De ce partenariat, est né le slogan de l’association :

Agriculteurs, riverains, particuliers, médecins
Tous unis face aux dangers des pesticides

La reconnaissance et la prise en compte des actions de l’association interviennent à partir de 2012, après une action juridique menée en 2011 et plusieurs interventions dans le cadre de colloques et de campagnes nationales.

En 2013, la mission sénatoriale sur les pesticides et la santé met en lumière l’association en établissant l’impact des pesticides sur la santé des populations, notamment des riverains.

En 2014, l’Agence régionale de santé commande des analyses d’air réclamées de longue date par l’association ALLASSAC ONGF. Celles-ci révèlent la présence dans l’air, à plus de 500 m d’un verger école, de 32 substances chimiques dont certaines reconnues comme perturbateurs endocriniens.

Objectifs

Poursuivre et développer la mobilisation citoyenne déjà en marche pour inciter à prendre de nouvelles mesures de protection comme celles – insuffisantes mais uniques en France – déjà motivées par l’association.