Nous avons été recouverts par un brouillard de pulvérisation de pesticide (semis de colza) en septembre 2013, épandu dans le champ limitrophe, c’est-à-dire à moins de 20 m de notre maison.
Etaient présents ces 2 jours-là :
• mes petits-enfants :2 bébés (18 mois pour l’un, et 15 jours ! pour l’autre) ;
• mes enfants : un jeune couple ;
• et moi même.
Me trouvant dans le jardin au mauvais moment, j’ai respiré le produit le temps de regagner la maison.
Agriculteur et Mairie ayant refusé de nous communiquer le nom du produit, nous avons tous évolué dans un milieu hautement pollué pendant les jours et semaines suivants.
24 heures plus tard, les effets étaient clairement visibles sur certains fruitiers. Les analyses phytosanitaires ont confirmé : interdiction par le centre Anti-Poisons de consommer tout produit du jardin pendant 3 mois. Or les effets sont encore visibles en 2015 (2 années plus tard).
Au printemps 2014, j’ai eu des problèmes de santé (malaises cardiaques et très grande fatigue) non expliqués par le cardiologue, et avec le recul, je ne peux que les rattacher à cet empoisonnement de notre environnement.
On peut voir la fiche technique du produit avec les précautions préconisées par le fabricant lui-même, pour avoir une idée de la nocivité du produit. Entre autre, NE PAS TRAITER DANS LE VENT, ne pas rentrer dans le champ avant 48 h. …
Pour terminer, j’ajouterai le silence obstiné de l’agriculteur, de la Mairie, des administrations locales et départementales, l’incompétence (?) des assurances, … qui ne permettent d’autre action que devant le Tribunal.
Madame Y
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